Christian Constantin a révélé des détails croustillants de sa relation avec Sepp Blatter dans une interview au Tages-Anzeiger. Extraits tirés du journal Le matin , 6 juin 2015
«Lors de l'élection de Benoît XVI, il s'est levé au moment de l'annonce et a proclamé: "Et le pape s'appelle... Sepp Blatter !" Textuellement ! Je pense qu'il est totalement fou. Il est même allé plus loin, en demandant à sa secrétaire d'aussitôt demander une audience au pape.»
On les savait proches, puis soudain en froid lorsqu'un lourd conflit les a opposés en 2011. Mais Christian Constantin et Sepp Blatter sont restés bons amis, comme en témoigne le président valaisan dans une interview parue samedi dans la Tages-Anzeiger. Non sans délivrer au passage quelques anecdotes fort croustillantes.
«Personne ne peut dire: écoute, pape, je veux te voir. Lui le peut», poursuit Constantin dans les colonnes du quotidien suisse alémanique, ajoutant que certains thèmes sont parfois surprenants avec lui. «Il est spécialement rigolo de parler de femmes avec lui.»...
«J'ai la profonde conviction que Sepp veut le bien du football. C'est un dictateur, certes, mais c'est un bon dictateur», explique CC, qui partage quelques traits de caractère avec son aîné. «Il aime le pouvoir. Mais pour être clair: moi aussi, j'aime le pouvoir. La seule différence, c'est que je paie moi-même.» (rires)
Un coup de fil avant la finale
Interrogé quant à l'avenir du chef de la FIFA, âgé de 79 ans, CC assure «qu'il est en pleine forme. Je peux vous l'assurer. Et certains autres président de la FIFA étaient bien plus vieux. Il a eu raison de rester jusqu'au Congrès extraordinaire. Il ne peut pas partir du jour au lendemain.» Mais a-t-il quelque chose à lui reprocher? «Je ne prétends pas que Sepp a fait tout juste. Il y a simplement assez de personnes pour lui jeter l'opprobre. Non, il a mon soutien.»
Le soutien d'un ami, en somme, dont il est certain d'avoir des nouvelles très vite. «Je vous garantis qu'il m'appellera demain pour me souhaiter une bonne finale.»
Source : Le Matin, 6 juin 2015
Le lien vers l'interview en allemand dans le Tages Anzeiger, ici
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