Le campement qui s’est formé dans le jardin du Sleep In de Renens révèle une réalité qui sort des écrans radars.
«J’ai fait une demande d’asile, mais elle a été refusée. Après trois mois dans un abri PCi à Lausanne, ils m’ont dit qu’ils viendraient me chercher pour m’expulser. Alors je suis parti.» Emmanuel* vient du Nigeria et fait partie des quelque 50 à 70 migrants, principalement africains, qui occupent un campement sauvage au Sleep In de Renens.
Arrivés par l’Espagne, l’Italie, ou d’autres voies encore, certains sont en Suisse depuis à peine quelques jours, mais, bien souvent, c’est en années qu’il faut compter. (...) Ils ont droit à une aide d’urgence accordée par les autorités cantonales en attendant qu’ils quittent le pays.
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