Les attaques à Paris et Bruxelles ont accru le risque de menaces terroristes en Europe. En Suisse également, des personnes radicalisées pourraient commettre des actes de violence.
En Suisse, le SRC a identifié 400 personnes qui ont des liens avec le jihadisme sur Internet. Environ 70 autres individus ont été identifiés comme des «voyageurs du jihad» et présentent une menace particulière. Jusqu'à présent, 73 voyageurs du djihad se sont rendus dans des zones de conflits, notamment dans les territoires sous contrôle de l'«Etat islamique», a indiqué lundi Markus Seiler, le directeur du SRC. Douze personnes sont revenues en Suisse. Selon M. Seiler, elles représentent une menace concrète pour la sécurité intérieure. Des procédures pénales ont été ouvertes à leur encontre.
Jihadistes dans le collimateur
Dans les 90 pages du rapport de situation du Service de renseignement de la Confédération (SRC), trois types de menaces sont répertoriées: les personnes qui partent ou rentrent pour faire ou avoir fait le jihad, les milices terroristes de l'Etat islamique (EI) et les individus ou groupes proches de l'EI.
Autre sujet de préoccupation dans la ligne de mire du SRC: l'espionnage économique, l'espionnage des intérêts de politique sécuritaire suisse et la crise migratoire. Sur le plan de l'espionnage, le SRC veut sensibiliser les entreprises, les hautes écoles et les instituts de recherche suisses aux menaces et aux risques qui y sont liés. Dans le cadre du programme Prophylax, il a produit le court-métrage «En ligne de mire» sur cette thématique.
Si la Suisse n'est pas une cible principale des attaques terroristes de l'Etat islamique (EI), elle en fait partie. Une vidéo de propagande de l'EI montre que le drapeau rouge à croix blanche est désigné comme une cible des attaques de combattants envoyés en Europe par l'EI.
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