Ultimatum des pays du groupe de Visegrad, qui menacent de fermer leurs frontières d’ici mars
Les dirigeants des pays du groupe de Visegrad – Pologne, Hongrie, République Tchèque et Slovaquie – avec des représentants de la Macédoine et de la Bulgarie, ont préparé le terrain à un conflit détonant avec l’Allemagne, en plaçant le mois de mars comme date limite pour stopper l’invasion (…)
Si une « décision finale » sur cette question n’est pas prise d’ici là, a annoncé le groupe, ils s’assureront que les frontières bulgares et macédoniennes avec la Grèce seront fermées, bloquant la « route des Balkans » utilisée par les envahisseurs. (…)
Le groupe de Visegrad a conçu ce plan parce que, de manière évidente, ils ne croient pas que les plans de la chancelière Angela Merkel impliquant la Turquie et la Grèce apporteront des résultats concrets. (…)
Il a indiqué que l’accord de l’Union Européenne avec la Turquie pour réduire le flot d’envahisseurs vers la Grèce n’a jusque là pas produit de résultats satisfaisants, et que le temps manque.
« La situation actuelle où jusqu’à 3000 personnes viennent en Grèce chaque jour n’est certainement pas ce que nous avions à l’esprit. »
Lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion du groupe de Visegrad, Viktor Orban a notamment déclaré : « Le nombre de réfugiés intérieurs vivant dans les pays qui entourent l’Europe a été estimé à 38,5 millions. Et c’est cette masse qui risque à tout moment de se mettre en marche vers l’Europe. »
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