Christian Hofer: Nous avions déjà traduit l'article du 20 Minutes.ch en allemand. La RTS décide enfin de publier aussi ce scandale dont Sommaruga porte la pleine responsabilité.
Lors de son reportage, Shams ul-Haq a côtoyé des combattants du groupe Etat islamique. Il détaille comment il a pu les identifier. "On le remarque aux discours, aux comportements de la personne, mais il faut tout d'abord gagner la confiance des gens. Aller manger avec, passer du temps ensemble, écouter les problèmes, proposer un peu d’argent."
Puis une fois que le journaliste repère un sympathisant de l'EI, il s'en approche et entame la discussion. "Le truc c’est d’abonder, pour le convaincre. "Tu as complètement raison. Les Suisses ici sont sans foi, il faudrait tous les tuer..." C’est comme ça qu’on repère un extrémiste, mais de là à savoir à 100% que c’est un combattant de Daech, c’est difficile à estimer."
Nourriture meilleure en Suisse
Shams ul-Haq s'est également infiltré dans des centres d’accueil en Allemagne, où il a pu faire des observations similaires. "Daech a des membres qui font de la propagande en Allemagne. Là-bas, le grand problème des centres de requérants, c’est la nourriture. D’ailleurs, je dois dire qu’en Suisse, la nourriture était très bonne. En Allemagne, les repas sont vraiment mauvais et la viande n’est pas abattue comme le veut l’islam, elle n’est pas halal. Et là les islamistes en profitent pour dire: "voyez comme ils veulent vous convertir au christianisme."
Le journaliste pose un regard sans appel sur la situation. "Ces gens-là n’ont rien à faire ici, ils doivent quitter immédiatement, la Suisse, l’Allemagne, l’Europe. Sinon, je suis convaincu que l’année prochaine il y aura en Suisse, ou en Allemagne une guerre civile."
Cet article Un journaliste à propos des requérants d’asile: « Nous risquons une guerre civile avec ces jihadistes infiltrés » est apparu en premier sur Les Observateurs.