ND Christian Hofer Article du 24H dont on notera la dictature bien-pensante: "fermer les frontières, même après avoir accueilli massivement devient de la xénophobie". Une telle perception délirante démontre à quel point ces gens n'ont plus aucune notion de la réalité et leur mépris de la population.
La «superpuissance humanitaire» est submergée par les réfugiés. La tradition d’accueil cède peu à peu à la fermeture xénophobe.
«Trop c’est trop, nous voulons bien aider, mais il y a des limites à notre générosité. Il faut avoir le courage de dire stop, sans être taxé de raciste ou de xénophobe», observe Eva Persson, une septuagénaire discutant sur un banc avec des amies. Une opinion qui est loin d’être isolée dans une frange croissante de la population, inquiète des nouvelles prévisions de l’Office des migrations, qui table sur une fourchette de 140'000 à 190'000 réfugiés en 2015, contre 81'000 l’année dernière, et des coûts exorbitants de 162,7 milliards de couronnes (18,62 milliards de francs) pour 2015-2017.
Car «il y a un grand groupe de Suédois qui sentent que leurs dirigeants étouffent tout débat sur les réfugiés et qu’ils ne gèrent pas suffisamment bien les problèmes de l’immigration». Et «c’est sur les réseaux sociaux que les langues se délient», constate Magnus Ranstorp, spécialiste du terrorisme à Stockholm. Mais la Suède, «superpuissance humanitaire» – slogan cher à l’ancien chef du gouvernement conservateur Fredrik Reinfeldt – s’interroge sur les moyens de faire face à la crise des réfugiés, la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.
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